Pensées flon flon, cachée l’une par l’autre, un seul lien : la main. Nez à nez, dos à dos,elles s’effeuillent parfois en éventail, prises par la taille ou en origami cachées dans les plis. Inspiration d’une inspiration, elles dansent des mots de vie empapillonnant l’ennui. Accordéon d’ailes, dansez jolies tarentelles, falbala vous va.
Symphonie de juin, retour des pingouins, où est ma banquise
Une paire de chaussettes refuse la mise à pied.
L’Afrique c’est pratique : c’est un tiers tu l’auras, un monde tu perdras.
Je suis tombée amoureuse, je suis toujours par terre.
J’ai inventé la psycho jolie : 1er cours, apprendre à sourire.
Il avait une montre carré, il était toujours en retard, il s’arrêtait dans les coins et toi tu tournais en rond.
Il avait une écriture tango, mes reins se cambraient à chaque mot.
Elle avait des robes à rayures, se prenait pour un code barre, jouissait sur des tapis roulant.
La peur de la machine à laver avant l’essorage stress le linge.
Un homme en pyjama à pois clignote dans son lit.
Danser la tarentelle, dentelles, ritournelles, cannelle, miel, etc.
Un moineau pleure, son platane a été tué, il ira dormir dans la tête des poètes.
Le frigo fait du bruit, dégivre ta vie.
Quand la poussière éternue, ça fait désordre.
Je suis une fille privée, mais je suis bon public.
Un oiseau m’a enfermé dans une cage et depuis mes ailes poussent.
Toujours absent de lui-même, il se rencontrait à travers les autres.
Siffler les trains, tenir les départs en laisse.
Tu fais quoi dimanche ? je fais lundi.
Je vais ouvrir mes chacras, puis je ferai une choucroute.
Mon fiancée me trouve belle comme un camion, le week-end on fait vroom vroom.
Est-ce que le papillon pleure la chenille ?
L’homme veut que ça change, le monde ne tourne pas rond. Mais comment tourne-t-il, lui ?
Les chevaliers avaient un cheval, l’homme a un fauteuil roulant.
Je suis née avec de la couleur au bout des doigts, je laisse des traces.
Je suis une fille-lampion, jupon, flon-flon. Une fille-accordéon.
L’homme à la jambe de bois part en vacances à Liège.
La bêtise réservée aux cons, les cons conservés dans la bêtise, de qui suis-je le con ?
Quand le jardinier a cueilli les pois de senteur, mon cœur s’est déchiré. Aurai-je un cœur en mal de senteur ?
Je suis rejombie, j’aime la vie !
Etre rassemblée dans une caresse.
Les définitions valent pour ce qui est mort. Dans le vivant tout reste en ressort.
On chute parce qu’on a quelque chose à taire.
J’ai la vue qui floue, les images se mosaïquent, en fait les vues d’ensemble m’ennuient. Revenir à l’attentif.
Chaudes, les nuits ne se rafraîchissent pas, elle doivent fréquenter des volcans.
Le cerveau ressemble à un casier judiciaire : tout y est noté, même les pieds de nez.
Comment peut-on être raciste et se faire bronzer ?
Je me sens fragile aujourd’hui, je vais mettre une robe à carreaux.
On a tous un climat, si tu rencontre un climat pluvieux, rafraîchis-toi et réchauffe-le.
La prise de tête, la prise de son, la prise de terre, la prise de sang, la prise électrique, ah ! Comme j’aimerais être prise !
Je dors avec un énorme lapin en peluche, il ronfle et alors je rêve de civet.
Il m’a dit nous ferons un tour de bicyclette, cueillerons des pâquerettes, puis ferons des pirouettes.
La performance de l’édenté quand il dit je t’aime : mal de dent, mal d’amour.
Le début d’une rencontre devrait se faire dans un tiers-lieu.
Celui qui n’a pas d’hospitalité envers lui-même a mauvaise haleine.
Il ne dit jamais des mots d’amour, son cœur a peu des vautours.
S’attacher aux contours joue des tours de cons.
Oxymoron : philosophe grec qui se coupe la langue pour faire pousser ses mots.
Pelote d’épingle vierge cherche aimant.
Dé à coudre rêve d’auriculaire.
Battement de cil comme ailes de papillon : renaissance du regard.
La fille à l’œil de verre est mise sur orbite.
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Un homme aux jambes arquées je trouve cela sexy, avec des grands bras aussi, hum ! Je me sens guenon.
« Farces et attrapes » a disparu du vocabulaire.
J’ai de petites mains et il a de grands pieds, nous serons heureux.
Relation d’esprit à esprit : coït verbal.
Se vêtir de velours améliore le caractère.
Rester dans le règne de la qualité, j’observe la quantité qui s’empile.
Vivre à la tati : tu te tartouilles, tu te ribouldouilles, tu te grimouilles.
Offrir des radis roses personne n’ose, pourtant c’est croquignant.
Les cloches des clochers clochent mon réveil.
Les petites aiment les tabourets, les grandes les armoires à glaces.
Quand ton ego gonfle, mange des fayots.
S’asseoir sur le bord d’un nuage pour lire un poème a la terre.
Si j’étais violon j’épouserai, une mandoline.
Des petites roses, au bout des doigts, pour dire je t’aime.
Les cancans dansent, dans les bouches d’égouts.
Le clochard, rend ta main cloche, tu trouves plus tes ploches.
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Catalyseur l’un de l’autre s’il y à résonance.
J’ai du bide : rebondi.
Cherche un clown chasseur d’étoile pour vivre en magie.
Si on rigole plus on va dégringoler, rire c’est grimper vers les étoiles.
Au mariage de monsieur Boudin et madame Andouillette, j’étais demoiselle d’honneur.
Don-qui-Crotte et Manchot-Sans-Pas voyagèrent longtemps sur la steppe. Ils se perdirent dans un yaourt.
Oublie le gel : pour looker tes poils de nez respire du poivre, c’est plus distingué.
Si on était tous reliés on écrirait un sacré bouquin, ça remplacerait les bouquins sacrés.
Désinvolture : chiffounier les cheveux d’un inconnu, faire le tour du pâté de maison avec un bocal de cornichons, changer la couleur des sens interdits, manger du cassoulet sur la plage à midi.
Une escalope pannée rêve d’exister.
Si tu rencontres des gens méchants, mange du gens bon et des gens pignons.
Ceux qui provoquent et ordonnent les génocides ont-ils des gênes ?
Je me suis réveillée avec des bigoudis sur la tête, une cigarette au bec, un tablier à carreaux. Heureusement, j’étais seule.
Pour faire passer la colère : marcher à quatre pattes, ronger son os, dormir dans sa niche.
Lorsque je l’ai rencontré, je me suis chopée un regard bovin. Depuis, je suis ameuhreuse.
J’ai apprivoisé un guêpe avec des paroles de miel et des gestes pollen.
Quoique nous fassions, nous sommes dans la dimension : savoir se mesurer.
Dans le vestiaire des arrière-pensées, il n’y a que des vieilles filles.
Les chinois travaillent et l’Europe chine.
Son cœur était tombé à droite, en amour il était gauche.
Un fiancé jardinier, ça fleur bon.
Partager c’est goûter en même temps, avoir des sourires amants.
Je les aime en avance, ils m’aiment en retard : quand l’amour sera-t-il à l’heure ?
J’ai rencard avec un canard, encore une histoire de marre.
Je ne veux pas mourir d’ennui, je veux mourir de vie.
dire je t’aime sans « m », c’est dire je t’ai.
Demain je ferai majorette pour vivre en fanfare avec des couettes et des socquettes.
Monsieur le curé à la plage avec des seins autour de lui.
Je suis en sperme forme.
Vénus dans l’œil comme une étoile d’amour.
Des tranches de mots dans un sandwich en papier-mâché, retour à l’inachevé.
Les religions, pouvoir sournois. Autonomie, pouvoir en soi.
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Mes petites culottes flottent au vent, mon séant tangue.
Tu fais quoi dimanche ? je fais lundi.
Pourquoi tu mets un zeste de citron dans ton café ? Parce que j’aime pas le zeste de banane.
Je vais ouvrir mes chacras puis je ferai une choucroute.
Repriser les chaussettes, finir le tricot, préparer la soupe, la messe est à onze heure.
J’ai trois doigts à une main, six à l’autre. Zut ! j’en ai perdu un.
Mon fiancé me trouve belle comme un camion, le week-end ont fait vroom vroom.
Le cœur parle avec les bras, société de manchots.
La légèreté de la mouche me touche, je fais bzzzzz.
La couleur verte porte malheur surtout quand on l’extirpe de la terre.
Le cœur ça muscle le bonheur.
Les deux plus vieux pépés du monde : pouvoir et profit.
Est-ce que le papillon pleure la chenille ?
Les hommes sont comme l’arc en ciel, mais ils ont l’arc en tête.
Est-ce que le gourou broute son champ ?
Assoiffé de gloire, il traversa la vie sans étanchéité. De ce fait il coula.
Il avait une montre carré, il était toujours en retard, il s’arrêtait dans les coins, et toi tu tournais en rond.
Mon cœur est un édredon pour âmes glacées.
Les filles ont un chat sous leur jupe, les garçons un oiseau qui couve des œufs.
Inscrire partout sur la terre des mots jolis pour qu’elle reste amie.
Celui qui plane, quand il atterrit t’es parti. Celui qui s’accroche, quand tu t’envoles il fait Cui Cui.
En goutte d’instant, je m’émerveille.
On a ce qui nous ressemble paraît-il ! mais à quoi ressemblons nous ?
L’humain tends la main l’autre fait uh !
Ne pas s’arrêter à l’impression « de », derrière il y a l’original.
Je fais de la peinture, de la couture, de la coiffure de l’écriture, des confitures aussi.
Se promener au super marché, rentrer en cady.
Monsieur carambar, cherche jeune fille sans dents.
Un grand nid pour dormir et un oiseau, hum ! je me sent œuf.
Rendez vous sur une branche : apporter graines.
Des yeux triste, une bouche lisse, des oreilles de cocker, il a perdu sa liesse.
Manger des cerises pour avoir des lèvres de mai en fleurs.
Les actions bonnes ou mauvaises sont comme des gouttes d’eau, quand elles tombent dans la marre, l’impact central se répercute en cercles de plus en plus larges. Nous sommes tous responsable de ce que nous laissons tomber.
L’exemple c’est le meilleur exemple, sans cohérence, pas d’exemple.
Il est toujours question de régler les problème de masse, alors ! qu’une communauté commence par deux
Pas touché sur la touche, le touchant ça fou l’camp.
L’erreur initiale se répétera toujours, celui qui ne change pas se marque au fer rouge .
Quand à l’intérieur la lumière s’éteint, les yeux pleurent.
Les chevaliers avaient un cheval l’homme a un fauteuil roulant.
Politique rime, avec pic,fric,nic.
Il lui offrait du persil pour qu’elle est les cuisses roses ,elle lui offrait du céleri pour qu’il n’est pas le zizi morose.