FELICITATIONS
Le maire de notre ville ne s’est
pas trompé d’ennemis en tentant de nous anéantir. Il a vaillamment détruit notre
friche culturelle et populaire, sans état d’âme, avec l’aide de son fidèle
lieutenant, celui-là même qui déclarait sur le mont Chauve, aux SDF parqués là
haut pour les soustraire de la zone touristique, qu’« ils y bénéficiaient
d’une vue admirable sur la ville ».
Dans cette équipe, on le voit, on a une constance remarquable et quel bel
hommage à notre virulence, à notre pertinence, que ce massacre organisé avec le
concours de 7 magnifiques camions bondés de CRS aidés du GIPN cagoulés :
du grand péplum tout ça, avec le concours d’un préfet zélé, très très pressé,
fallait aller vite juste avant que justice ne passe et régler ça dans
l’originalité de ce qui ne se pratique nulle par ailleurs : magnifiquement
pensé ...
Tout ça après un mois de
négociations en trompe couillons avec des négociateurs floués grave (DRAC,
REGION, DIABLES BLEUS ET PSEUDO- REPRESENTANTS DE LA VILLE) et un président
d’université Judas Carpette pourtant propriétaire du lieu.
Oui, ce Tartarin de Qualité honore notre ville, il a refusé dignement de signer
l’accord conclu par tous et il s’est appuyé avec finesse sur une justice
estivale que nous qualifierons de« justice du 15 août » un véritable
chef-d’œuvre d’iniquité. (Justice de vacances /vacance de justice ?)
Et puis il y a les détails de
scénario qui ne trompe pas : le jour de l’expulsion, ce départ « en
douceur » avec camions de déménagements gentiment fournis par la mairie
juste avant l’accélération finale, je parle de la destruction programmée en fin
d’après midi de « notre pauvre bâtiment 005 » qui ne gênait en rien
le passage du tram.
On reconnaît là le grand cinéma d’auteur.
Si l’électeur extrême ne s’y retrouve pas : pouah !quel goujat !
Tous les moyens ont été mis en œuvre pour arriver à l’anéantissement d’une friche populaire, rien à dire ni à reprocher à Monsieur Le Maire qui ne s’est pas trompé de cible.
NUL NE CRAINT